Histoire
Bar
Le nom de Bar provient du mot « barro » signifiant « hauteur » en celtique.
Des oppidums gaulois datant du 1er siècle avant Jésus Christ sont visibles au sud de Bor.
Les seigneurs ancrés dans cette région au moyen âge montrent l’importance de la vallée du Viaur à cette époque.
Frottard de Bar, chevalier, tient en fief avec d’autres seigneurs le château de Najac et ses dépendances de Raymond, comte de Toulouse.
En 1260 :
- Guillaume de Bestors, chevalier, tient en fief le mas de La Grifoul (aujourd’hui La Griffoul)
- Raymond Bernard de Najac, chevalier, tient en fief le mas de La Borie (à Bor)
- Bernard de Bar, donzel et son frère Bernard tiennent en fief les villes de Bor et de Bar, la coste de Couronne et le moulin de Martre.
- B. Carrière tient en fief le quart du mas de Pradines.
- Ymbert Bourel, citadin ou paysan aisé tient en fief La Bouscarie, Saulières et une partie du mas de Pradines.
Le château de Bar fut occupé par les Anglais de 1360 à 1386.
La famille de Bar s’illustra de nombreuses fois dans l’armée ou la religion comme Raymond de Bar, évêque à Montauban en 1405 ou Tacho de Bar, capitaine en 1413.
Propriétaire du château ou manoir de Kaymar, la famille de Bar ne résidait pas au château de Bar qui servait à des fins militaires ce qui l’amena à sa ruine en 1682.
Le terme de ville qualifiant Bor et Bar est donnée pour désigner un grand domaine agricole.
Bor
En 1259, Bor était la propriété de Raymond Bernard de Najac, le bourgeois Bernard et Guéraud de Combelles. Le prieuré St Pierre fut associé au châpitre de Rodez en 1422 par le pape Martin V.
L’ancienne église fut reconstruite en 1609 puis en 1850 le couvent des dominicaines y fut construit.
Bor comme Laurélie était une région vinicole où l’autorisation de vendanger est mentionnée en 1798 avec la mesure propre à Bor et Bar « la pipe » équivalente à 3 hectolitres 96.